L’alphabet Saubr en SVG sous Internet Explorer

L’alphabet Saubr en SVG sous Internet Explorer

SVG (Scalable Vector Graphics) est un format de fichier ouvert basé sur le langage XML et permet de définir des données vectorielles. Utilisés principalement sur internet, les fichiers SVG peuvent être visualisés directement dans la plupart des navigateurs. Cependant, leur support diffère suivant celui utilisé. Nous y reviendrons par la suite. Commençons plutôt par les points positifs.

La partie de ce langage qui nous intéresse est celle permettant de définir des fontes. Créée de cette façon, chaque lettre peut disposer de couleurs différentes, de multiples couches, de traits, de dégradés, etc. Il semblerait même que les possibilités offertes par ce format soient plus puissantes que celles du PS Type 3. Ce langage faisant parti des standards du web définis par le World Wide Web Consortium (W3C), il est possible d’attribuer des styles (comme sur les pages web) aux différentes parties des lettres et ainsi de modifier aisément les différents attributs d’un caractère: couleur du glyphe, contour, etc.

Cependant, tout comme le PS Type 3 (et bien d’autres formats que nous étudierons), le support est hasardeux: si Illustrator et les principaux navigateurs ouvrent les fichiers SVG classiques, les fichiers intégrant des fontes ne sont visibles que sous Internet Explorer avec le plugin Adobe SVG Viewer. Ce dernier n’a pas été mis à jour depuis Avril 2005. Abobe a par ailleurs annoncé au début de l’année 2009 arrêter le développement de ce plugin. Et pour cause. Cette sous-partie du langage SVG n’a pas été mise à jour depuis le 14 Janvier 2003. On comprend alors aisément que les distributeurs ne souhaitent pas investir dans une technologie qui semble abandonnée.

Il n’est donc pas étonnant que les logiciels offrant la possibilité de développer de telles fontes ne soient pas en grand nombre. Il semblerait en effet que seul Fontforge puisse actuellement supporter l’exportation dans ce format. Et encore… les essais effectués n’ont pas été concluants et le seul alphabet ayant fonctionné a été programmé et assemblé manuellement à l’aide d’un éditeur de texte. Malgré la complexité d’une telle tâche, le résultat est encourageant. On peut cependant regretter qu’il ne soit pas possible de composer un texte sur plusieurs lignes et qu’il faille positionner chaque ligne une par une.

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